
LUTTE CONTRE L'AMBROISIE
L’ambroisie est une plante invasive dont le pollen est particulièrement allergisant. Auvergne-Rhône-Alpes est la région la plus touchée de France par cette infestation et par la diffusion de ces pollens.
Les pollens d’ambroisie se déplacent facilement par le vent et présentent un fort potentiel allergisant. Ils sont émis par la plante de début août jusqu’au mois d’octobre.
L’arrivée d’un allergène dans l’air, tel que ce pollen, s’accompagne, dans un premier temps d’une phase de sensibilisation : le système immunitaire des personnes exposées devient capable de reconnaître ce pollen.
Une fois sensibilisée, la population peut en cas d’exposition, développer des manifestations symptomatiques de l’allergie : rhinite, écoulement nasal, trachéite, toux, conjonctivite et quelques fois urticaire ou eczéma.
Cette réaction peut conduire à un processus inflammatoire chronique allant jusqu’à l’apparition et l’aggravation de l’asthme. Ces symptômes sont d’autant plus importants que la quantité de pollens dans l’air est forte.
Sa morphologie se transforme au cours de son développement pour donner, au moment de la floraison, un buisson qui peut atteindre plus d’un mètre de haut. Ses feuilles sont caractéristiques :
- Profondément découpées : 2 feuilles découpée,
- Vertes sur les deux face,
- Absence d’odeur aromatique, contrairement à l’armoise annuelle,
- La tige est plutôt rougeâtre et couverte de poils blancs (tige rouge).
Attention : L’ambroisie peut être confondue avec l’armoise vulgaire.
S’installant dans la durée, nous devons apprendre à reconnaître cette plante et à être vigilants.
Ensemble, nous devons empêcher l’ambroisie de conquérir de nouveaux espaces et limiter sa floraison pour réduire l’impact sur la santé de nos proches et des générations futures.
Actuellement, la lutte est cadrée par un arrêté préfectoral dans chaque département de la région, rendent obligatoire la destruction de l’ambroisie.
Un réseau de référents communaux et intercommunaux est en cours de déploiement et compte déjà près de 4 500 acteurs locaux.
Les gestionnaires de grands linéaires et le monde agricole sont également engagés dans la lutte contre l’ambroisie.
Il existe deux formes de lutte :
- La lutte préventive évite la dispersion des graines (par exemple en limitant les déplacements de terres, en mettant en place un couvert végétal sur les terrains nus ou en friche,) empêchant ainsi l’apparition de la plante,
- La lutte curative empêche l’émission de pollens et réduit les stocks de graines dans les sols (en éliminant l’ambroisie quand elle est déjà présente).
Attention :
- Évitez les interventions lorsque la plante est en fleur,
- Si nécessaire, protégez-vous lors des travaux d’élimination de l’ambroisie (arrachage notamment) en utilisant du matériel adapté : gants, lunettes et masque lors de la floraison.
- Hors période de floraison, une paire de gants suffit.
Depuis 2014, avec ses partenaires (Air Rhône-Alpes, le Réseau national de surveillance aérobiologique, conseil régional Auvergne Rhône-Alpes), l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes met à disposition des différents acteurs, une plateforme interactive destinée au signalement de l’ambroisie : “ Signalement Ambroisie “
Organisée autour d’une application smartphone servant à géolocaliser l’ambroisie directement sur le terrain mais également autour du site de cartographie internet, la plateforme ” signalement ambroisie “ permet au grand public d’être acteur de la lutte et de contribuer au repérage mené par les collectivités (signalements simplifiés).
La présence d’ambroisie peut également être signalée par courrier électronique contact@signalement-ambroisie.fr ou par téléphone : 0 972 376 888 (numéro à composer pour assistance à l’utilisation de la plateforme ou pour toute question sur l’ambroisie). Un signalement renseigné dans cette base de données est transmis automatiquement au maire et au référent communal, pour vérification et destruction.
RÉGLEMENTATION DES BARBECUES
L’arrivée de l’été est synonyme de barbecue. Son utilisation peut causer certains dommages aux propriétés voisines comme le noircissement de la façade (causé par la fumée) ou la projection de cendres.
Cela peut vous exposer à des poursuites judiciaires pour réparation du préjudice.
J’HABITE DANS UN IMMEUBLE ET MON VOISIN M’ENFUME !
Si votre voisin fait des barbecues sur son balcon, vous pouvez consulter le règlement de la copropriété afin de vérifier si cette pratique n’est pas interdite ou du moins réglementée.
Dans ce cas, vous pouvez vous adresser à votre syndic (ou à votre bailleur) pour que ce dernier fasse respecter le règlement.
Si aucune solution n’est trouvée malgré les démarches amiables que vous avez pu mettre en œuvre (saisine du syndic, lettre à votre voisin pour déplacer le barbecue…), vous avez la possibilité de recourir à la médiation ou à un conciliateur de justice afin de trouver une solution amiable avec votre voisin.
PARCS, JARDINS ET PARKINGS PUBLICS !
L’utilisation d’un barbecue sur le domaine public (parc, jardin public, trottoir…) est interdite à Saint-Martin-d’Hères par arrêté municipal. Contrevenir à l’arrêté municipal (cliquez ici pour le consulter) vous expose à un timbre amende de 17 euros.
Cependant, à titre dérogatoire, une autorisation peut être délivrée dans le cadre d’une manifestation festive, par exemple. Les demandes sont à adresser au pôle de gestion des risques sanitaires du Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS) :
- Directement sur le site de la ville : https://www.saintmartindheres.fr/liens-utiles/contact
- Par voie postale : SCHS – 5 rue Anatole France – 38400 SAINT-MARTIN-D’HERES
- Par mail : service.hygiene-sante@saintmartindheres.fr
- Par téléphone : 04 76 60 74 62
BRÛLAGE DES DÉCHETS
Par arrêtés préfectoral et municipal, le brûlage de tous matériaux est interdit dans les zones urbaines.
Aucune dérogation n’est admise.
En effet, un seul feu de 50 kg de végétaux rejette autant de particules qu’une voiture essence parcourant 8 500 km (3 500 pour un diesel) ou encore 4 mois et demi de chauffage d’un pavillon avec chaudière au fuel.
Les déchets végétaux doivent être amenés à la déchetterie : ZA des Glairons – 27 Rue Barnave, 38400 Saint-Martin-d’Hères.
La police nationale, la police municipale, ainsi que les inspecteurs du pôle de gestion des risques sanitaires sont chargés de faire respecter l’arrêté. Ils peuvent se rendre sur place et verbaliser l’infraction.
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INTOXICATION MONOXYDE DE CARBONE
Le monoxyde de carbone (CO) est l’une des principales causes d’intoxication accidentelle en milieu domestique.
Chaque année en France, près de 5 000 personnes sont exposées à une intoxication au monoxyde de carbone, une centaine en décèdent.
QU’EST-CE QUE LE MONOXYDE DE CARBONE ?
Le monoxyde de carbone est un gaz invisible, inodore et très toxique.
Il est produit par :
- Des moteurs à essence ou au fuel (véhicules, groupes électrogènes, tronçonneuses…)
- Des appareils de combustion (chaudières, poêles, inserts, cuisinières…) lorsque la combustion est incomplète.
QUELS RISQUES POUR LA SANTÉ ?
Le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant très toxique. Il prend la place de l’oxygène dans le sang, en moins d’une heure, ce gaz peut s’avérer mortel.
Il provoque deux types d’intoxication :
- L’intoxication faible ou chronique se manifeste par des maux de tête, des nausées et de la fatigue ;
- L’intoxication grave et rapide entraîne des vertiges, troubles du comportement, pertes de connaissances, coma voir décès.
Selon le niveau de gravité, les personnes intoxiquées peuvent être pris en charge par les services d’urgences, hospitalisées ou placées en caisson hyperbare pendant quelques heures.
Si vous pensez être intoxiqué au monoxyde de carbone :
- Aérez immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres ;
- Arrêtez les appareils à combustion si possible ;
- Évacuez les locaux et vider les lieux de leurs occupants ;
- Appelez les secours : pompiers (le 18), SAMU (le 15)
- Ne réintégrez les locaux qu’après le passage d’un professionnel qualifié qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer.
COMMENT PEUT-ON S’INTOXIQUER DANS SON LOGEMENT ?
Dans les logements, les intoxications au monoxyde de carbone peuvent survenir :
- Si les appareils de chauffage et de production d’eau chaude sont mal entretenus car les combustibles (bois, charbon, gaz, essence, fuel, éthanol) y brûlent mal,
- S’il y a une mauvaise ventilation dans le logement, surtout dans la pièce où est installé l’appareil à combustion,
- Si le conduit de fumée n’a pas été ramoné : les produits de combustion ne peuvent pas s’évacuer correctement vers l’extérieur et risquent de refouler à l’intérieur du logement,
- Si les appareils ne sont pas utilisés conformément aux prescriptions du fabricant :
- Les chauffages d’appoint fonctionnant au bois, charbon, gaz, essence, fuel, éthanol, non raccordés à l’extérieur, ne doivent être utilisés que quelques heures consécutivement ;
- Les cuisinières, réchauds de camping, fours, braseros ne doivent pas être utilisés pour se chauffer ;
- Les groupes électrogènes ne doivent être utilisés qu’en extérieur.
COMMENT PRÉVENIR LES INTOXICATIONS AU MONOXYDE DE CARBONE ?
Si vous venez d’acquérir ou d’installer un nouvel appareil de chauffage, veillez à vous assurer, auprès d’un professionnel qualifié, de la bonne installation et du bon fonctionnement de l’appareil avant sa mise en service.
Avant chaque hiver :
- Faites vérifier vos installations (chaudières, chauffe-eau, cheminées, inserts, poêle) par un professionnel qualifié ;
- Faites effectuer un ramonage mécanique de vos conduits de cheminées.
Pendant tout l’hiver :
- Aérez votre logement ;
- Ne bouchez jamais les entrées d’air ;
- Respectez les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées dans le mode d’emploi par le fabricant.
En période de grands froids ou en cas de coupure d’électricité :
- N’utilisez jamais pour vous chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero…
- N’utilisez pas les chauffages d’appoint en continu ; ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence ;
- Installez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos (garages, caves, buanderie…) ;
- Ne laissez pas couver le feu de votre poêle s’il est annoncé une période de redoux.
POUR PLUS D'INFORMATIONS
Contactez le pôle de gestion des risques sanitaires du Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS) :
- Par mail : service.hygiène-sante@saintmartindheres.fr
- Par téléphone : 04 76 60 74 62