Étape n°19 – Couvent des Minimes

Les Minimes, couvent ou jardin ?

Arrivé sous le grand chêne, prenez le temps de vous arrêter, d’observer, d’écouter. Vous découvrirez un site unique, des vieilles pierres que côtoient de petits jardins fréquentés par toute une ribambelle de passereaux : troglodyte mignon, rouge-queue noir, rouge gorge, mésange charbonnière, mésange bleue, mésange nonnette, mésange à longue queue, verdier, serin cini, etc.

Toutefois le roi de ce site est le merle. Toute l’année il partage ses journées avec les jardiniers et les jardinières. Au printemps avec sa grande famille, il dévore les cerises provocant la colère des jardiniers qui ont à peine le temps de les goûter.

chêne couvent des minimes

Les connaissez-vous ?

Les ornithologues jardiniers, bienfaisants tout au long de l’année : Christian, jardinier et bénévole à la LPO a observé 20 espèces d’oiseaux différentes sur trois saisons (certaines espèces ne sont que de passage), et Marcel, avec qui ont été construits des abris pour les nourrir en hiver.

Les corneilles et autres espèces qui nichent dans les arbres ont pris leur aise au milieu des ruines du couvent des Minimes construit au XVème siècle, mais fortement endommagé par les incendies.

Aussi la Ville a décidé d’aménager des jardins familiaux sur la parcelle du terrain qui était l’ancien jardin du monastère.
Lors d’une journée ensoleillée, observez la petite faune présente ici : des lézards qui se chauffent sur les pierres du muret de l’ancien couvent, des abeilles qui butinent les fleurs, ainsi que papillons, guêpes et toutes sortes d’insectes. Parfois les rats se faufilent entre les légumes et agacent les hommes. Venez l’été au crépuscule et vous verrez les chauves-souris qui quittent les ruines pour survoler les jardins et dévorer les moustiques. Il arrive que des coccinelles colonisent un arbre fruitier et mangent les pucerons.

Enfin il y a toutes les espèces enfouies sous la terre qui apparaissent uniquement quand les jardiniers et jardinières travaillent la terre avec la grelinette : des vers de terre, des coléoptères, des myriapodes, des fourmis, des araignées, etc .

Lezard

Le savez-vous ?

Les myriapodes sont nommés communément mille-pattes. Lithobies et scutigères ont 15 paires de pattes, les scolopendres de 21 à 23, et les géophiles en ont plus de 25. Le plus long mille-pattes rencontré en France est le Himantarium gabrielis, cependant il ne possède que 177 paires de pattes !

Avant de quitter ce lieu habité par cette multitude d’espèces animales et partagé avec 26 familles, prenez le temps d’échanger avec celles et ceux qui cultivent une parcelle de jardin et entretiennent le verger collectif. Ensuite vous contournerez le vieux couvent par la rue et apercevrez le rucher familial où des centaines de milliers d’abeilles travaillent et préparent le miel pour les apiculteurs et apicultrices.

Infos sport

Mon téléphone portable sonne pendant que je pédale :

Comment règle-t-on la hauteur de sa selle ?

EXERCICE : réglage de la selle
Je réponds, car seuls les automobilistes n’ont pas le droit de téléphoner en conduisant.

Je continue de pédaler et je ne réponds pas, ou je m’arrête pour répondre.

Je laisse sonner, puis j’écoute ma messagerie en roulant.

 

►En se rapportant à la hauteur de son nombril.

► En s’asseyant sur sa selle : on doit avoir les pieds qui touchent le sol.

►En regardant les indications données sur le tube de selle.

Assieds toi sur ta selle et vérifie que la pointe de tes pieds soient bien en contact avec le sol pour le bon réglage de la hauteur de la selle. Tes jambes doivent être presque tendues.

Info patrimoine

En 1448 débutent les travaux de construction du monastère. Le terrain est offert à François de Paule – fondateur de l’ordre des Minimes – par Laurent Alleman, évêque de Grenoble et oncle du chevalier Bayard. Le couvent des Minimes de la Plaine, bâti avec des galets de rivière, voit le jour en 1494 au lieu-dit « La Plaine ». Il deviendra le siège provincial de l’ordre des Minimes, l’un des derniers grands ordres religieux de la chrétienté. Il sera abandonné pour un couvent fondé en 1646 à Grenoble, rue du Vieux Temple dans le quartier de l’Évêché.

Vendu comme bien national à la Révolution, il devient vers 1825, la propriété d’Alexandre Gamel, confiseur qui l’exploite dans un premier temps comme ferme, puis comme fabrique de bonbons jusqu’en 1886. Racheté par la ville de Saint-Martin-d’Hères un siècle plus tard, le couvent a été occupé par le service du patrimoine et plusieurs associations culturelles jusqu’en 2007 , où il a été ravagé par un incendie. Une procédure de sauvegarde a été engagée.

Ce couvent fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 mai 1982.

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