Étape n°24 – Parc Antoine

Ce parc a été entièrement retravaillé en 2019 par le service des espaces verts de la ville. L’option prise a été de créer un espace de prairie fleurie, avec en particulier des plantes utiles aux papillons.

Les grands platanes, déjà implantés sur place ont été laissés et offrent un bel espace ombragé. Des noisetiers sont installés en bordure du parc et des arbres ornementaux ont été plantés récemment.

Dans les prairies fleuries, vous pouvez remarquer les cosmos, centaurées, nielle des blés, achillée mille-feuille, pois de senteur, cerfeuil des bois, marguerite, lin rouge, scabieuse des jardins, mauve sylvestre, trèfle blanc, panicaut, scabieuse, echinacée pourpre, arroche blanche, etc.
Des nichoirs accueillent chauve souris et oiseaux.

Le savez-vous ?

Celui qui étudie les papillons est un LÉPIDOPTÉRISTE !

Le Vulcain, ce papillon coloré est facilement reconnaissable grâce à ses quatre bandes rouge orangé et ses petites taches blanches qui contrastent avec le foncé de ses ailes. Présent un peu partout et particulièrement dans les jardins, il aime les fruits pourris tombés à terre. Il profite des fleurs du lierre encore présentes en automne avant de partir pour son grand voyage annuel vers le nord de l’Afrique.

Dans nos contrées, le Vulcain produit deux générations par an. La femelle dépose ses œufs isolément sur le dessus des feuilles au début du printemps et sur le dessous ou à l’ombre en été, lorsque les températures sont plus élevées.

La chenille du Vulcain se fabrique une petite maison qu’elle dévore. Elle replie une partie de la feuille sur elle avec des fils de soie. Lorsque la feuille est en grande partie dévorée, elle quitte les lieux pour partir à la recherche d’une nouvelle feuille capable de lui assurer un abri.

Vous trouverez dans la même famille des « nymphalidae » la Petite Tortue, un papillon lui aussi orangé, qui pond des centaines d’œufs sur quelques pieds d’orties…

Ses ailes oranges sont ornées de tâches noires, bordées par un liseré noir ponctué de taches bleues et deux tâches blanches. Il hiverne caché à l’abri d’un buisson, d’un bâtiment.

Le Citron hiverne lui aussi, et c’est l’un des premiers que l’on peut observer voleter à la sortie de l’hiver. Jaune vert, ou citron, presque fluo, il est facilement identifiable avec ses ailes découpées en pointe.

Le Zygène se fait remarquer par ses couleurs voyantes : du rouge et du noir ! Sa coloration est un signal aux prédateurs : attention toxique !

Le Flambé est l’un des plus grands papillons observé ici, aux ailes triangulaires, jaune pâle zébrées de noir. Ses ailes postérieures se terminent par une longue pointe et deux « ocelles » bleus cernés de noir, imitant des yeux, afin de piéger les oiseaux qui cherchent à le croquer ! Lorsque le prédateur fonce sur lui, le Flambé écarte ses ailes et s’envole, dupant ainsi l’oiseau !

Sa chenille, très trapue se camoufle dans les feuillages des aubépines, prunelliers, merisiers et nombreux arbustes de la famille des rosacées.

Le savez-vous ?

Dans la grande famille des papillons (les lépidoptères), 90 % sont des papillons de nuit ! Les papillons de jour se reconnaissent à leurs antennes en forme de massue, tandis que les papillons de nuit ont des antennes filiformes, en forme de peigne ou de plume.

Le Moro-sphinx est un papillon de nuit que l’on peut voir le jour ! Son vol stationnaire est extraordinaire, ses ailes vibrent jusqu’à 75 battements par seconde, et il peut également voler en reculant ! Sa longue trompe lui permet de récolter le nectar de fleurs à la corolle profonde comme la saponaire, le chèvre-feuille, etc.

Dans la même famille des Sphynx (papillons nocturnes), le Sphinx du troène est l’un des plus grands, avec le Sphinx tête de mort. Reconnaissable à ses belles couleurs veloutées, brun, gris et rose et à sa trompe très courte, le Sphinx du troène dès sa dernière métamorphose ne cherche qu’à se reproduire. Il pond de petits œufs verts sur les végétaux des haies en ville, et ses chenilles se développent en grignotant des feuilles de troène, de frêne, de forsythia, de sureaux, et de lilas. Comme chez les autres sphinx, cette magnifique chenille verte, porte une sorte de pointe acérée à l’extrémité de l’abdomen(scolus) inoffensive mais intrigante !

Le savez-vous ?

Pourquoi se nomment-ils des sphinx ? Les chenilles des « Sphingidae »prennent souvent une attitude caractéristique : elle se redressent évoquant par leur posture le célèbre « Sphinx de Gizeh » en Égypte !

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