Étape n°13 – Jardin du Chantegraine/ Jardins Victor Hugo

Pourquoi et comment préserver la biodiversité cultivée ?

La diversité biologique, c’est aussi la diversité génétique (des gènes) ou diversité intraspécifique qui correspond à la diversité qui existe au sein d’une même espèce, entre les individus. Certains se ressemblent plus que d’autres, mais tous sont différents comme par exemple, au sein d’une espèce de carotte, il existe les variétés carotte Nantaise améliorée, Longue Rouge sang violette, Touchon, Chantenay à cœur rouge, Jaune du Doubs, etc.

Le savez-vous ?

La plupart des espèces cultivées en France ont des origines exotiques ! Leur berceau se situe en Amérique centrale et du Sud (pomme de terre, tomate, haricot, piment, courge), dans le bassin méditerranéen (carotte, chou, poireau, radis, navet, chicorée, laitue, artichaut), au Proche-Orient (pois, fève, lentille), en Europe (betterave), en Afrique (melon, pastèque), en Inde (aubergine, concombre), en Asie (carotte, épinard, oignon, ail).

Nos ancêtres ont semé, sélectionné et échangé des graines, des plantes depuis 10 000 ans et ainsi domestiqué et diversifié les végétaux que nous consommons.
Ce patrimoine commun, grâce auquel l’humanité s’est toujours nourrie, est certainement l’une de ses plus importantes richesses.

Les variétés locales portent en elles les capacités d’adaptation à un territoire donné, chaque variété porte en elle les conditions du milieu pour lequel elle a été créée.
Les choisir et les conserver, c’est aussi favoriser la diversité génétique, gage d’adaptation aux divers aléas probables, à de nouvelles pratiques de culture

Les semences paysannes aujourd’hui sont une alternative aux productions des semenciers : Reproductibles et non appropriables par un titre de propriété, les semences paysannes se sèment et se ressèment au gré des échanges entre les paysans et jardiniers qui les cultivent.

Le Rouge – Gorge

Familier des jardins, il guette le sol qui vient d’être travaillé par le jardinier mettant à découvert petits insectes, vers, chenilles qui feront son repas aussitôt ! Connu de tous, le petit passereau au plastron orange est présent dans les parcs et jardins, en ville, à la campagne, en montagne. Peu farouche, il se signale par des « tic tic tic » secs et répétés.

Le savez-vous ?

C’est certainement toujours le même rouge gorge que vous pouvez observer aux alentours de chez vous ! En effet, c’est un solitaire au caractère belliqueux et bagarreur qui pourchasse tout autre individu présent sur son territoire, hormis la période de reproduction où le couple vit à deux. En chantant et en exposant sa large poitrine orange, le mâle marque les limites de son territoire.

Jeux pour enfants en 1 clic

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Infos sport

Si le feu est vert à vélo Si je porte un passager sur le porte bagage de mon vélo EXERCICE : Enfourcher son vélo à l’arrêt
► J’avance tout doucement pour regarder de tous les côtés.

► J’avance à une vitesse normale et je reste attentif.

► J’avance rapidement car je suis prioritaire.

► Ma distance de freinage est plus courte.

► Je suis plus stable sur mon vélo.

► Je suis déséquilibré sur mon vélo.

Enfourcher son vélo n’est pas toujours facile surtout si tu viens d’avoir un nouveau vélo un peu plus grand.

Entraîne-toi à l’enfourcher de gauche à droite, puis de droite à gauche. Ce sera plus facile si tu inclines en même temps ton vélo vers toi pour diminuer la hauteur du cadre.

 

Le savez-vous ?

C’est une femme, Félicie Hervieu qui imagine comme mode d’assistance aux familles ouvrières la mise à disposition des premiers jardins ouvriers à Sedan en 1893, dirigés par des femmes. L’abbé Jules Lemire, député et maire d’Hazebrouck (Nord) à la fin du XIXème siècle est considéré comme le fondateur des jardins ouvriers. En réalité, c’est une femme, Félicie Hervieu, qui va créer les premiers jardins ouvriers, intéressée par les innovations sociales destinées à améliorer le quotidien des ouvriers, avec une organisation entièrement dirigée par des femmes.

Après la seconde guerre mondiale, les jardins ouvriers sont devenus des jardins familiaux mais l’objectif est resté le même, à savoir disposer, moyennant une redevance annuelle, d’un jardin familial pour les loisirs, la culture de fleurs, fruits et légumes de son choix en excluant tout usage commercial.

Aujourd’hui en France il existe environ 150 000 « jardins familiaux » pour une superficie de 45 000 hectares. À Grenoble et dans son agglomération, on recense dix-huit terrains dédiés aux jardins familiaux dont la moitié située en bord de voie ferrée ou de la rocade, gérés majoritairement par des collectivités locales. A Saint Martin d’Hères, 230 parcelles sont réparties sur différents sites : Les Eparres, le Couvent des Minimes, Colette Besson, Victor Hugo, Chamberton, Félicie Hervieu.

Quelques pas de côté

En poursuivant la rue Victor Hugo, puis la rue Emile Zola, vous retrouverez l’avenue Marcel Cachin, ensuite en la remontant vers l’école Paul Eluard, sur votre droite, un cheminement vous guidera vers la médiathèque André Malraux, située dans un petit parc, havre de calme et de fraîcheur en été . Deux nichoirs à oiseaux insectivores ont été installés dans des érables afin d’offrir des cavités pour que des mésanges par exemple, puissent bâtir un nid et pondre leurs œufs.