Depuis le 13 octobre et jusqu’au 14 décembre, il est question des différences dans le cadre du Mois de l’accessibilité. Avec deux temps forts : la rencontre avec Sophie Tourne de l’APF France handicap et un spectacle de cirque hors normes. Histoire de rappeler que nous sommes tous différents, comme tout le monde.

Dépasser les apparences, se rencontrer et participer ensemble à des actions, que l’on soit porteur de handicap ou non. Tel est l’objectif de cet événement relayé un peu partout en France. À Saint-Martin-d’Hères, le Mois de l’accessibilité s’étend sur soixante jours, du 13 octobre au 14 décembre 2019. Au total, ce sont dix-sept actions qui sont proposées et deux temps forts.

Rencontre avec Sophie Tourne
Jeudi 24 octobre, Sophie Tourne interviendra à la maison de quartier Fernand Texier. Membre du Conseil APF France handicap de l’Isère, elle défend les droits des personnes comme elle, en situation de handicap. Elle témoignera de son parcours et répondra aux questions des jeunes de l’accueil de loisirs Paul Langevin, dans le cadre d’un atelier vidéo. Car le handicap est la thématique développée dans la structure tout au long de cette première semaine de vacances. Jeux sensoriels pour les plus petits, mises en situation à travers des activités pour les plus grands sans oublier la rencontre de personnes porteuses de handicap (voir photos).

Scènes de spectacle
Un spectacle de cirque, Drôle de journal, sera proposé par La troupe de pas sages samedi 23 octobre de 10 h à 12 h (salle polyvalente de la maison de quartier Gabriel Péri). Parmi ces artistes, des jeunes adultes circassiens porteurs d’une déficience intellectuelle. Un prétexte de plus pour amorcer le débat et sensibiliser aux différences.

Et des temps de rencontre à partager
Seront également au programme : une exposition photographique, projections de films et de documentaires, un spectacle mais aussi des rendez-vous musicaux, de la grimpe, une initiation aux arts martiaux comme le tai chi ou le qi gong. L’idée étant de faire se rencontrer les personnes et de provoquer les débat pour que la déficience intellectuelle et le handicap physique ne soient plus synonyme d’exclusion. Car nous sommes tous différents, comme tout le monde.