Le hip hop à bras le corps
Il est le rendez-vous incontournable des passionnés de danse hip hop. En co-direction avec la Cie Citadanse, L’heure bleue accueillera du 6 au 11 février des artistes venus livrer leur propre langage dansé.
Témoigner de la grande effervescence d’un mouvement en perpétuelle évolution. C’est la raison d’être de Hip hop Don’t stop festival. Un événement qui donne à voir les variations d’une danse venue tout droit des ghettos américains dans les années 1970 et qui s’impose aujourd’hui dans les salles de spectacle.
Création artistique, compétition, transmission
Hérité des Rencontres internationales de hip hop fondées par Anne Marie Astier à Seyssins, ce nouveau festival s’est enrichi de propositions artistiques d’envergures internationales. À l’image de Têtes d’affiche, où le chorégraphe d’origine martinéroise Bouba Landrille Tchouda mêle capoeïra, figures urbaines et danse contemporaine.
Antoinette Gomis a choisi de faire marier la langue des signes et la house, un spectacle qui rappelle que la femme a toute sa place dans le monde du hip hop.
Aurélien Kairo traverse les univers de Buster Keaton et de Fred Astaire sur des chansons de Jacques Brel.
Oui, la danse hip hop c’est aussi ça ! Un mélange de styles et d’arts, « un berceau de mixité ». « Elle est libre et n’a de limite que celle qu’on se fixe », pour Sylvain Nlend et Hachemi Manaa, fondateurs de la Cie Citadanse. « C’est toute une histoire qui s’écrit entre la culture urbaine et les autres pratiques artistiques. On a eu la chance de voyager et on se rend compte que c’est très singulier, c’est la touche “Rhône-Alpes”… » Ils en sont convaincus : « c’est le début d’une grande aventure est vouée à grandir et à s’étendre ».
Autres moments forts de ce festival : les tremplins pour « donner la chance aux jeunes de présenter leur art dans des conditions professionnelles », la soirée battle qui opposera les meilleurs talents français dans une joute dansée et les Masterclass. Dispensés par des professionnels, les ateliers sont ouverts à tous, débutants et confirmés, enfants et moins jeunes. Mais plutôt que d’en parler, le mieux c’est encore de vivre l’expérience.