Le hip-hop dans tous ses états !

Pour sa troisième édition, le Hip-hop don’t stop festival, organisé par L’heure bleue en partenariat avec la Compagnie Citadanse, s’épanouit dans toute sa diversité en proposant, du 7 au 16 février, une programmation éclectique et d’envergure.

C’est une pièce pour 4 danseurs, NaKaMa, inspirée de la rencontre entre Saief Remmide et le collectif japonnais Kinetic Art, qui ouvrira le festival, jeudi 7 février à L’heure bleue. C’est un hip-hop revisité, autour des notions d’altérité et de respect de l’autre, qui sera présenté par le chorégraphe. Comme un avant-goût de toute la diversité de cette danse, en perpétuelle évolution. Car c’est bien là toute l’ambition du Hip-hop don’t stop festival : rendre compte de la richesse artistique de cette discipline. Avec six spectacles à l’affiche mais aussi des ateliers de pratique et des master classes animées par des chorégraphes et des danseurs professionnels, ce festival témoigne de toute la diversité de la danse hip-hop.

Une programmation éclectique et d’envergure

En nouant de nombreux partenariats avec des salles de l’agglomération, comme l’Odyssée et le conservatoire d’Eybens, l’Ilyade de Seyssinet-Pariset, le Centre chorégraphique national, le Pacifique, le Prunier sauvage et le Plateau-MJC Grenoble, l’événement prend toute sa place dans l’agglomération.

Le public pourra découvrir des danseurs, musiciens, circassiens, chanteurs, compétiteurs…venus d’Haïti, de Belgique, du Maroc, du Japon et… de France. L’occasion de découvrir, entre autres, Danser casa de Kader Attou et Mourad Merzouki, une création menée à Casablanca pour un voyage à travers les époques et les techniques de la danse hip-hop ou encore No man’s land de la jeune chorégraphe Milène Duhameau, un spectacle à la croisée du hip-hop et de la danse contemporaine.

Le Hip-hop don’t stop festival s’offre cette année un nouveau temps, intitulé Repère(s) / Repaire(s), à destination de danseurs confirmés en voie de professionnalisation. A l’initiative du chorégraphe Bouba Landrille Tchouda de la compagnie Malka, 14 jeunes danseurs de la métropole grenobloise sélectionnés par Hachemi Manaa de la compagnie Citadanse et Bouba Landrille Tchouda disposeront de trois petits temps de résidence pour créer une courte pièce chorégraphique avec le chorégraphe invité Hamid Ben Mahi de la compagnie Hors Série. Repère(s) / Repaire(s) sera proposée en première partie de quatre spectacles programmés.

Enfin, le festival se clôturera par une grande battle, qui renvoie à l’origine même de cette danse urbaine. Le Hip-hop don’t stop festival, donne ainsi à voir, pendant dix jours, l’incroyable richesse actuelle de ce mouvement culturel.

Ateliers et masterclasses

Samedi 9 février de 10 h 30 à 12 h à L’Ilyade (Seyssinet-Pariset) et à l’Odyssée (Eybens), de 14 h 30 à 17 h au Pacifique (Grenoble), dimanche 10 février de 14 h 30 à 16 h 30 au Plateau (Grenoble) et samedi 16 février de 10 h 30 à 12 h à l’Espace culturel René Proby. Gratuit sur réservation.

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