La signature du contrat local de santé a eu lieu ce jeudi matin en Maison communale. Son objectif ? Mieux prendre en charge la santé des habitants en réduisant les inégalités territoriales et sociales. 

C’est sur la base d’un diagnostic établi conjointement que les collectivités territoriales et l’Agence régionale de santé, ARS, travaillent sur des Contrats locaux de santé, CLS. Dans la région, plus d’une trentaine ont été conclus, celui de Saint-Martin-d’Hères a été signé ce jeudi matin en présence de ses partenaires ; l’État, le Département de l’Isère, l’Éducation  nationale, le CHAI (Centre hospitalier Alpes-Isère) et Grenoble-Alpes Métropole.

Tous partagent cette volonté de réduire les inégalités sociales, environnementales et territoriales. Des facteurs déterminants susceptibles d’influencer l’état de santé d’une personne. On sait par exemple qu’en France, l’espérance de vie d’un cadre est plus élevée que celle d’un ouvrier. Mais l’individu reste le principal acteur de sa santé. C’est pourquoi ce contrat conforte les actions de prévention et d’information du service communal d’hygiène et de santé et du centre communal de planification et d’éducation familiale qui mettent en place ou relayent des actions en partenariat avec l’ensemble des acteurs du territoire concernés. C’est le cas pour les campagnes de dépistage du cancer du sein, colorectal, du col de l’utérus ou encore le diabète. Chaque contrat local étant adapté aux besoins de sa population, celui de Saint-Martin-d’Hères s’articulera autour de quatre axes : favoriser l’accès aux droits et aux soins, promouvoir le bien-être et la santé mentale, lutter contre la sédentarité et valoriser les actions de santé environnementale. Une suite logique aux démarches initiées par la ville ces dernières années.