Hors périodes hivernales, il est possible d’observer les belles parades aériennes des martinets au vol direct et rapide ou des hirondelles virevoltant rapidement à la poursuite d’insectes.

Le martinet noir, plus aérien, est souvent confondu avec l’hirondelle.

La taille supérieure du martinet, sa coloration entièrement sombre et ses ailes en faucilles permettent de le distinguer. C’est lui que l’on voit, les soirs d’été, voler en ville en poussant des cris stridents, tourner en montant toujours plus haut dans le ciel. Ses pattes trop courtes l’empêchent de se poser à terre ; si vous en voyez un au sol, il suffit de lui donner un peu d’élan en le projetant en l’air pour lui permettre de reprendre sa course !

Il dort en volant, il peut passer des mois et des mois dans les airs.
Il niche sous les avancées de toit, dans les trous des vieux murs à au moins 5 mètres de hauteur.
Le martinet noir participe à la régulation des insectes.

L’Hirondelle des fenêtres, comme son nom l’indique, préfère les façades de bâtiments présentant des rebords pour fabriquer son nid, avec de la boue, des graviers, de la salive, formant une jolie coupe plaquée contre un mur rugueux, sous un balcon, sous une fenêtre avec un petit « hublot » comme ouverture. Les risques pour elle : la disparition des flaques, des mares, de la boue pour cimenter son nid, sans compter sur les réfections de façades qui détruisent systématiquement tous les nids.

Malgré leur protection stricte depuis 1976, le déclin des deux principales espèces d’hirondelles présentes en France n’a jamais cessé. Les causes sont en partie connues : diminution de la ressource alimentaire à cause de l’usage excessif de pesticides et disparition des sites de nidification qui s’ajoutent à la forte mortalité due aux voyages migratoires.

En savoir plus : https://auvergne-rhone-alpes.lpo.fr/protegeons-les-hirondelles/